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    CLASSEMENTS:
    Critérium : 1. Sébastien Chavanel (Française des Jeux) ; 2. Mengin (Française des Jeux) ; 3. Hincapie (Discovery-Chanel) ; 4. Moreau (AG2R) ; 5. Salmon ; 6. Derepas (Roubaix), 7. Mary (SCO Dijon)...
    Gentleman : 1. Breysse-Caniada 2'49''35, 2. Gremeau-Dacruz 2'50''25, 3. Marion-Chavanel 2'56'26, 4. Thomaret-Mengin 2'56''86, 5. Patriat-Hincapie 3'02''60...

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  • George Hincapie (Discovery Channel) : « Je suis très fatigué, mais l'équipe a été très bien. C'est la deuxième fois que je viens à Dijon. En fait, je remonte sur le vélo ce soir depuis dimanche. La semaine prochaine, je serai au Tour d'Allemagne. Ensuite, je retourne aux Etats-Unis, où je remettrai mon titre de champion national en jeu. Puis, l'objectif, ça sera les championnats du monde. »
    Carlos Da Cruz (La Française des Jeux) : « Ca fait deux mois que je n'ai pas couru. Mais ça va beaucoup mieux. Je viens à Dijon dans des conditions très différentes à d'habitude, où je rentre en principe du Tour. Là, j'ai besoin de courir. La semaine prochaine, je serai au Tour d'Allemagne, qui dure neuf jours, puis à Hambourg. Ensuite, je participe à la coupe de France fin août. Début septembre, ça sera le départ de la Vuelta. C'est un gros rendez-vous. Il faut que je fasse un grand tour dans la saison. Là, je vise une victoire d'étape. Surtout que je suis en fin de contrat. Ca sera plus facile pour négocier. »
    Sébastien Chavanel (vainqueur) : « Quand j'étais enfant, je voyais les vainqueurs avec un petit lion. Là, c'est moi qui le gagne. Ca fait plaisir ! Sinon, ce Tour me donne de l'espoir pour l'avenir. Je n'ai que 26 ans, alors l'an prochain, je reviendrai avec plus d'ambition et l'espoir de gagner une étape puis le maillot vert. Un maillot vert que j'ai déjà gagné lors du Tour de l'avenir. Donc la logique voudrait que...»
    Le Bien Public

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  • - Christophe, tout d'abord, comment allez-vous ?
    « Ca va. Même s'il y a quelques petits critériums dans la semaine, on arrive à se refaire une santé. Physique et morale. Parce que le Tour de France, c'est ça. Il faut la tête et les jambes. Mais dès qu'il y a le moindre grain de sable... »
    - Sans compter qu'en plus de toutes vos infortunes, il y a eu ces affaires de dopage...
    « Là, la dernière semaine a vraiment été lourde. Ce n'est pas facile de repartir tous les jours pour 200 km, avec cette ambiance, avec une telle pression. Ca fait du bien de se poser mentalement. De ''refaire'' du vélo, mais dans d'autres conditions. Ca fait aussi du bien de voir tout ce public. J'étais à Lisieux mardi. Il y avait beaucoup de monde, beaucoup d'ambiance. Ca soulage, tout simplement. »
    - Le déroulement de cette saison a été vraiment paradoxal depuis le début, avec un départ en fanfare lors du Dauphiné, puis du championnat de France ?
    « Si j'étais arrivé dans les Pyrénées avec la même forme que dans les Alpes... Dans le Galibier, j'étais encore bien, même si je déclinais un peu. C'est d'autant plus rageant de s'être fait piéger comme ça. Surtout lorsque vous portez le maillot tricolore. Pourtant, c'était assez fabuleux d'être soutenu, de voir les gens vous encourager sur les bords des routes comme ils l'ont fait. »
    - Qu'allez-vous faire maintenant ?
    « Je vais encore participer à plusieurs critériums la semaine prochaine. Ensuite, je vais passer une semaine à la maison. Enfin. Ensuite, je reprendrai lors du Tour du Limousin, puis je repartirai sur quelques Classiques, en vue des championnats du monde à Stuttgart. S'ils ont lieu. Ca serait bien aussi de marquer quelques points, puisque je suis actuellement dixième au classement UCI. »
    Propos recueillis par Stéphan LETOURNEAU (Le Bien Public)

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  • Après un Tour de France secoué par de trop nombreuses affaires et le violent orage de la veille, les allées du Parc se sont vêtues de leur tenue de gala pour saluer ceux qui resteront toujours les forçats de la route.

    Alors que Bernard Thevenet et Daniel Mangeas devisent sur la tentative de démolition de la Grande Boucle, Christophe Moreau lance la première offensive en compagnie de l'Espagnol David Caniada. Le champion de France fait admirer son talent de rouleur durant quelques tours avant le retour du peloton.
    Une nouvelle tentative se dessine avec Sébastien Chavanel, l'espoir du sprint tricolore, accompagné du jeune dijonnais Geoffrey Febvay, tout heureux de se retrouver en si bonne compagnie. Le champion des Etats Unis, George Hincapie, initie une nouvelle attaque et s'adjuge le deuxième sprint intermédiaire, au sein d'un groupe de six hommes. Mais la route est encore longue.
    Carlos Dacruz, le pistard de la Française des Jeux, tente bien sa chance à son tour mais le gros de la troupe (60 coureurs), veille au grain. L'heure décisive n'a pas encore sonné. Hincapie semble intéressé par le classement par points puisqu'il s'adjuge le troisième sprint, puis celui qui marque la mi-course, devant Alexis Coulon du SCO Dijon.

    Les Dijonnais en pointe
    Les hommes d'AG2R prennent les choses en main en tête du peloton avec Mangel, Moreau, Gadret et Turpin. Laurent Mangel y va même de son attaque alors que le SCO Dijon s'active à rejoindre son ancien pensionnaire. Les coureurs élites dijonnais font feux de tous bois et tout rentre dans l'ordre. Une courte pause permet à tous de recharger les batteries en vue d'un final explosif.
    L'Espagnol David Caniada et son coéquipier français de Saunier-Duval, Christophe Rineiro, tentent de forcer la décision. Stéphane Bénetière (Le Creusot) est également de la partie. Le Bisontin Emilien Clère, s'illustre là où son oncle Régis s'était imposé sur le Tour de France.

    Les pros dirigent la manœuvre
    Comme toujours, plus l'arrivée approche, plus les pros dirigent la manœuvre. Malgré la belle tenue des protégés de Bernard Mary. La bonne échappée se dessine à l'occasion de l'avant dernier sprint. Romain Mary, Christophe Moreau, Benoît Salmon, Christophe Mangin, George Hincapie, Christophe Mengin, Michaël Buffaz, Geoffrey Febvay et Sébastien Chavanel se détachent.
    Au passage Hincapie s'assure définitivement le classement par points juste avant une attaque de Mengin, déjà deux fois vainqueur à Dijon. Il prépare l'envolée finale de son coéquipier Chavanel, le meilleur sprinteur tricolore, quatrième du maillot vert 2007. Moreau, Chavanel, Hincapie, Mengin, les hommes forts sont devant en compagnie de deux Dijonnais David Derepas et Romain Mary. Il reste deux tours...
    Moreau part seul, Chavanel sent le vent. Il se lance à sa poursuite et revient avec Mengin. Les deux coéquipiers laissent en route Moreau et les pensionnaires de la Française des jeux mènent la danse à l'amorce du dernier tour avant de passer la ligne main dans la main. La victoire revenant à Chavanel d'un boyau.
    Le Bien Public

    Les résultats
    Critérium : 1. Sébastien Chavanel (Française des Jeux) ; 2. Mengin (Française des Jeux) ; 3. Hincapie (Discovery-Chanel) ; 4. Moreau (AG2R) ; 5. Salmon ; 6. Derepas (Roubaix), 7. Mary (SCO Dijon)...
    Gentleman : 1. Breysse-Caniada 2'49''35, 2. Gremeau-Dacruz 2'50''25, 3. Marion-Chavanel 2'56'26, 4. Thomaret-Mengin 2'56''86, 5. Patriat-Hincapie 3'02''60...

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  • Dire que le cyclisme et le cyclisme hexagonal en particulier traverse une période délicate est un doux euphémisme. Un rapide coup d'oeil sur le classement général du dernier Tour de France confirme ces difficultés actuelles. Les Virenque et autres Jalabert ne sont plus là et Cyril Dessel n'a pas pu rééditer son exploit de l'année passée. Finalement, heureusement que Sandy Casar et Cédric Vasseur sont passés par là car pour le reste... Stéphane Goubert, premier Français pointe à 1h06'30'' du controversé vainqueur Alberto Contador. La pilule est amère. Patrice Halgand puis, Christophe Moreau et ses 36 printemps suivent dans la foulée ainsi que Ludovic Turpin, bref, il n'y a pas de quoi pavoiser.
    Pourtant dans cette grisaille ambiante, John Gadret, présent demain sur les routes dijonnaises lors du critérium, sort la tête de l'eau et apparaît aujourd'hui à 28 ans - avec seulement trois années de professionnalisme derrière lui - comme l'un des fers de lance de la relève tricolore.

    Une riche carrière de cyclo-cross
    Certes, il termine cette Grande Boucle bien loin (54e à 2h06'50'' et 5e Français) mais son abnégation récompensée par une place de 20 lors de l'arrivée au Plateau de Beille est source de promesses. Grimpeur de poche (1,70m pour 58 kg) un peu sur le model d'un Luc Leblanc, il s'est d'ailleurs déjà distingué sur les pentes du Giro avec quelques belles places d'honneur en 2006 lors de son arrivée dans la formation Ag2r (5e au Monte Bondone, 6e Plan de Corones...). Sans une clavicule fraturée, une place dans le Top 10 italien lui était alors promise.
    Cette coupure n'a toutefois en rien coupé son élan puisque cette année, il enchaîne les performances sur des pentes pourtant moins accentuées et à priori moins favorables. Il s'est ainsi mis en valeur lors de la Flèche Wallonne (8e), les championnats de France (10e après avoir été 4e en 2005) et le Tour de Catalogne (7e) avec une étape à la clé. Le Sparnacien ne cesse donc de gravir les échelons et d'étoffer son potentiel ce qui lui vaut de faire partie des favoris pour la course de demain soir. Un résultat qui n'est en réalité guère surprenant puisque le bonhomme se prépare minutieusement. Doté d'une carrière de cyclo-crossman exemplaire (il est sur le podium des championnats de France depuis 2002 avec deux titres en 2004 et 2006), il a donc tous les atouts dans sa manche pour éclater au grand jour. Avec son look atypique à la Yul Brynner, il ne devrait aussi pas laisser insensible le public dijonnais. Son chouchou est tout trouvé. Attention messieurs Hincapie et consorts, aux côtés de son leader Christophe Moreau, John Gadret est prêt à flinguer !
    Jérôme ROBLOT (Le Bien Public)

    PROGRAMME
    16h30 : caravane publicitaire
    17h30 : présentation des écoles de cyclisme
    18h30 : gentleman partenaires (associant un coureur professionnel et un amateur d'une entreprise partenaire).
    19h30 : critérium d'après-Tour (40 tours de circuit).
    Le circuit. - Aux allées du Parc à Dijon : 2,1 km avec tour de la place Wilson, descente jusqu'au rond point de la Victoire et retour.
    Entrée gratuite. - Comme chaque année grâce à la ville de Dijon et aux nombreux partenaires.

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